De retour á La Paz, il est temps d’explorer les environs

Camino de la muerte

La descente ( 3500 m de denivelé) du ¨camino de la muerte¨. Jusqu’ il y a quelques années, c’était la seule piste existante pour descendre vers Coroico et cette région de l’amazonie. Apres le decompte des nombreux accidents de circulation, cette route a été déclarée ¨the World Most Dangerous Road¨ par les compagnies d’assurance. Depuis, une autre route (asphaltée) a été construite pour les véhicules motorisés. Cela laisse cette belle piste libre pour les afficionados de VTT. Cela reste quand meme une piste creusée a flanc de falaise verticale par endroits, sans barriere bien sur,  arrosée de cascades, le tout dans une foret luxuriante. Elle s’apelle simplement death road maintenant, car déja une quinzaine de VTTistes n’ont pas controlé leur vitesse ou trajectoire, et ont fait le grand plongeon. Ce qui donne de charmants noms à certains virages en fonction de la nationalité du VTTiste voltigeur qui a oublié son parachute avant de sauter: cuerva del italiano, cuerva del braziliano,… Rasurrez-vous, il y avait déja une cuerva del frances, et j’en suis revenu sain et sauf. Le passage dans la brume sous la pluie et les cascades dans la jungle est mémorable.

Huayna Potosi, á 6000m mais pas un 6000

La méteo ne m’empeche pas de tenter mon premier 6000m au voisinage de La Paz: le Huayna Potosi. Sans difficulté majeure, ormis la méteo. Du refuge d’altitude, départ de nuit a 1h30 du matin. Au début, superbe vue sur le ciel étoilé, puis la lune et La Paz au loin. De beau éclairs au loins illuminent le bassin amazonien et les montagnes. Puis, plus de lune et plus d’étoiles. Les orages se rapprochent. puis c’est le vent, la neige, le tonerre . Nous poussons jusquá l’arrete terminale, a plus de 6000m (le sommet est a 6088m) mais la, toujours de nuit, c’est la tempete de neige et d’eclairs, et la force du vent ne nous permet pas d’envisager de poursuivre sainement l’arete terminale. Demi tour, toujours de nuit, la trace a disparu sous la neige qui arrive deja a la cheville. nous reussissons a retrouver notre chemin. Pas de sommet-cerise sur le gateau, mais au moins nous avons étés a 6000m. et c’était une expérience de montagne inoubliable.

Pour les photos, jusquelques unes, la veille au soir, du refuge, et au retour, apres la tempete.